Sans vouloir généraliser, il faut reconnaître que l’on voit pas mal de « cheveux blancs » parmi le public des concerts de jazz en province. Alors, le jazz est-il en train de devenir un style pour nostalgiques des années 60 à 90 ?
À Jazz UP on aurait tendance à dire que non et on le prouve par notre programmation d’artistes et de projets musicaux tout au long de l’année pour nos concerts mensuels « en scène ». Et pour le festival « sous les oliviers » cette année, les leaders de nos 3 concerts sont tous dans la trentaine, ainsi que leurs musiciens sauf un dans la cinquantaine.
Tous ont commencé la musique très jeunes, certains ayant des parents musiciens, d’autres ayant appris très tôt avec des « maîtres » prestigieux. Pierre-Alain Goualch (Ink – African Roots), sans doute le « doyen » de la bande, a commencé le piano à 7 ans et au eu à 12 ans comme maître Tony Petruccianni, le père du célèbre pianiste Michel Petruccianni. Julian Pollack lui, a commencé avec sa mère, concertiste classique, à 5 ans, et eu très jeune comme mentors Brad Mehldau, Kenny Werner, ou Jean-Michel Pilc.
Et cette année, la jeunesse ne sera pas que sur la scène, mais on l’espère aussi dans le public grâce à nos différentes formules tarifaires pour les jeunes. Alors, venez comme vous êtes, cheveux rouges, jaunes, bleus, blancs, chauves… mais surtout venez avec vos oreilles !