Janysett Mac Pherson
La talentueuse Janysett McPherson est reconnue à Cuba par de nombreux artistes de renom avec lesquels elle a travaillé tantôt comme chanteuse, tantôt comme pianiste ou auteur-compositrice. Elle a collaboré avec Alain Perez, Omara Portuondo, Manolito Simonet, Joaquin Betancourt, Tataguines, Gérôme Savary…
Elle a également été directrice musicale et arrangeuse pour l’Orquestra Anacaona. Ce dernier vient d’ailleurs de sortir son nouvel album en lui rendant hommage avec le morceau phare « No lo Puedo Evitar » composé par Janysett elle-même.
Elle a également été récompensée du Prix de la meilleure interprète et compositrice aux Victoires de la Musique Cubaine. Vous l’aurez compris dans ces quelques lignes, Janysett McPherson a un sacré tempérament et il lui fallait des musiciens bien trempés pour faire partie du voyage…
Ryoko afro nippon Group Azuréen
Une pianiste compositrice japonaise dont la carrière l’a mené d’Italie jusqu’au Canada avant de s’installer en France, sur la Côte d’Azur. La musique de ..Ryoko Nuruki (ses compositions et ses reprises) est le point de rencontre du jazz moderne, de la musique classique et traditionnelle. Son œuvre, novatrice et raffinée reste néanmoins jubilatoire et accessible.
Voilà ce qu’écrit d’elle ..Pascal Anquettil, l’un des meilleurs connaisseurs de la scène jazz d’aujourd’hui : « Ne cédant jamais au piège du pathos ni de la joliesse, son piano bien inspiré navigue toujours à la boussole d’un intense chant naturel. Celui qu’elle va chercher dans ses lointains intérieurs. Ceux inspirés, bien sûr, de son lointain pays d’origine, mais aussi, ceux nourris de sa passion pour le jazz et la musique classique, principalement française du début du siècle denier. Son style oblique balance voluptueusement entre clair et obscur et sait rendre dans une langue précise le flou des nuées et le flux des idées et des émotions. C’est une définition du lyrisme. En sachant prendre son temps ou l’affoler quand il le faut, ..Ryoko Nuruki caresse chaque mélodie dans le sens de l’élégance, la dépouillant de tout habit inutile. Il flotte dans toute sa musique de braise et de brume une espèce de mélancolie douce, jamais complaisante, toujours revigorée par une belle énergie d’inspiration. Sous ses doigts, le clavier tantôt frissonne et éclaire le silence d’une lumière intérieure, tantôt s’enflamme et nous emporte dans des paysages toujours recommencés. Un telle invitation au voyage ne se refuse pas ! »